Minotaura
Alba Lucera tresse flamenco et contemporain dans une « Minotaura » entre les murs de la Cité bleue.
A cheval entre Séville et Genève, Alba Lucera danse l’hybride. Avec la collaboration d’une compagnie bruxelloise, elle emprunte dans son nouveau solo les couloirs du labyrinthe mythologique pour embrasser la figure du minotaure.
Son fil d’Ariane tisse à l’intérieur d’un carré de trois mètres sur trois les esthétiques du flamenco et du contemporain, de même qu’il invite simultanément à « se perdre et se retrouver ».
Ode au croisement, « Minotaura » féminise le monstre mi-homme mi-taureau en le faisant circuler à travers les genres, les temporalités et les frontières.
A l’arrivée, la « bailaora », chorégraphiée par la Belge Sandra Vincent, accompagnée par la musique du guitariste Tino Van Der Sman, amènera l’animal fabuleux à explorer l’intimité de ses rencontres, tout à tour violentes ou paisibles, y compris avec lui-même.
(La Tribune de Genève, K.B.)